Cette question, mille fois posée, ressasse toujours la même rengaine pessimiste :
“la médecine libérale va dans le mur”
“c’est un model du passé, place au salariat”
“nos politiques ne font pas les bons choix”
À titre personnel, je préfère l’optimisme !
Cette volonté d’avancer, de faire bouger les lignes, m’a toujours poussé à entreprendre : d’abord comme médecin généraliste, en créant mon cabinet en région parisienne, puis en co-fondant MadeForMed. Cette ambition assumée vise un objectif clair : bâtir les outils nécessaires pour exercer une médecine libre et valorisante.
Aujourd’hui, ce métier attire peu nos jeunes confrères. Son attractivité semble décliner inexorablement... Les raisons économiques y sont pour beaucoup, les raisons sociétales y participent probablement, alors que l’exercice médical n’a sans doute jamais été aussi riche et passionnant qu’à notre époque.
La médecine libérale fait face à de nombreux défis : améliorer nos conditions d’exercice, notre rentabilité, le service rendu aux patients, notre épanouissement professionnel et personnel, en ménageant le temps nécessaire à nos familles.
Ces défis relèvent essentiellement de l’organisation de notre activité libérale, en elle-même. Je ne parle pas ici d’organisation collective de la profession, mais bien d’organisation individuelle, à l’échelle du cabinet, qu’il est urgent de remettre à plat pour trouver des solutions.
Chacun doit prendre le temps et le recul nécessaires pour identifier clairement ses priorités et mettre en place l’organisation qui s’impose, quitte à bouleverser des pratiques parfois bien ancrées...
L’exercice libéral doit offrir à chacun la liberté d’exercer une médecine qui lui correspond.